Coopératives agricoles « Les coopératives développent les activités et les services dans les territoires »

Deux mots sur Coop de France : Coop de France est le syndicat des entreprises coopératives agricoles, agro-alimentaires et agro-industrielles. Coop de France réunit 3.200 entreprises (coopératives, unions et Sica) et 12.700 Cuma. Ces entreprises pilotent plus de 1.500 filiales et l’ensemble réalise un chiffre d’affaires de 80 milliards d’euros. La coopération agricole emploie en direct plus de 150.000 personnes et 3 agriculteurs français sur 4 sont adhérents d’au moins une coopérative. Un premier congrès qui aura permis à Coop de France de rappeler l'intérêt des groupements dans l'avenir du secteur agricole. (© Terre-net Média)

Ce premier congrès organisé par Coop de France, le 13 novembre dernier, a été l’occasion de rappeler l’importance des actions de coopérations dans le secteur agricole, dans un contexte de crise généralisée. « Les coopératives agricoles sont centrées sur l’homme, c'est-à-dire les adhérents. Les coopératives développent les activités et les services dans les territoires » déclarent Philippe Mangin, président de Coop de France, en indiquant « Coop de France fait partie de notre patrimoine national ». « Vous êtes l’ossature de notre secteur » ajoute Michel Barnier.

« Les coopératives constituent un moyen efficace »

« Nous devons raisonner en termes de filière. Il faut développer les mouvements régionaux de coopératives. Les coopératives constituent un moyen efficace (pour pallier à la diminution de l’intervention des pouvoirs publics dans le secteur agricole). Elles sont ouvertes à tout le monde et elles sont à proximité » déclare Philippe Vasseur, président de la section « économique » du haut conseil de la coopération agricole. Il rappelle toutefois l'importance de la rentabilité économique des coopératives : « Une coopérative qui ne fait pas de résultats, ne peut pas remplir son rôle. »

« Les coopératives sont des acteurs du futur. Elles doivent s’inscrire dans une démarche prospective ; s’inscrire dans la durée ; constituer des pôles puissants et assurer l’efficacité économique » insiste Philippe Vasseur, en ajoutant « deux autres conditions pour la réussite des coopératives : il faut faire attention aux concurrences sauvages et savoir surmonter les problèmes de personnes. Ma conviction, c’est qu’au moment de la crise, les coopératives peuvent permettre une nouvelle forme d’économie » et rendre l’espoir au secteur agricole conclut Philippe Vasseur.